mercredi 26 septembre 2012

58 Patriotes déportés en Australie


Le 25 septembre 1839, 58 patriotes apprennent qu’ils sont déportés en Australie le lendemain. 
Les 58 déportés en Australie

Saint-Clément:
    Michel Alary - Menuisier
    Désiré Bourbonnais - Forgeron, le plus jeune des patriotes et le dernier à revenir. Il est arrière-grand-père de Gilles Rhéaume.
    Jacques Goyette - Cultivateur et maçon
    Joseph Goyette - Charpentier
    André Papineau dit Montigny - Forgeron
    François-Xavier Prévost - Marchand et aubergiste
    Toussaint Rochon - Voiturier et peintre
    Basile Roy - Cultivateur
    Charles Roy dit Lapensée père - Cultivateur
    Joseph Roy dit Lapensée, fils de Louis - Journalier

L'Acadie:

    Théodore Béchard - Propriétaire
    Antoine Coupal dit Lareine - Cultivateur
    Etienne Langlois - Cultivateur

Sainte-Martine:
    Charles Bergevin dit Langevin, père - Cultivateur
    Constant Buisson - Forgeron et huissier
    Ignace-Gabriel Chevrefils - Cultivateur
    Joseph Dumouchel, - Cultivateur - et frère de Louis
    Louis Dumouchel - Aubergiste et cultivateur
    Jean Laberge - Cultivateur et charpentier
    François-Xavier Touchette - Cultivateur et forgeron
    Louis Turcot - Cultivateur

Napierville:
    François Bigonesse dit Beaucaire - Propriétaire
    Louis Defaillette - Cultivateur
    Joseph-David Hébert - Cultivateur
    Joseph-Jacques Hébert - Cultivateur
    Charles Huot - Notaire
    Pierre Lavoie - Cultivateur
    David-Drossin Leblanc - Cultivateur
    Hubert Drossin-Leblanc - Cultivateur
    Joseph Marceau dit Petit-Jacques - Cultivateur et tisserand
    Gabriel-Achille Morin - Marchand (fils de Pierre-Hector)
    Pierre-Hector Morin - Capitaine de vaisseau
    Joseph Paré - Cultivateur

Terrebonne:
    Charles-Guillaume Bouc - Commis
    Edouard-Pascal Rochon - Voiturier et peintre

Saint-Césaire:
    Louis Bourdon - Cultivateur et marchand
    Jean-Baptiste Bousquet - Cultivateur et meunier
    François Guertin - Menuisier et charpentier

Montréal:
    Léandre Ducharme, Commis

Saint-Timothée:
    David Gagnon - Cultivateur et menuisier
    François-Xavier Prieur - Marchand

Châteauguay:
    Louis-Guérin Dussault - Marchand et boulanger
    Joseph Guimond - Cultivateur et charpentier
    François-Maurice Lepailleur - Peintre en bâtiments
    Samuel Newcomb - Médecin
    Jean-Louis Thibert - Cultivateur
    Jean-Marie Thibert - Cultivateur
    Jean-Baptiste Trudelle - Cultivateur et menuisier

Saint-Rémi:
    Hippolyte Lanctôt - Notaire
    Louis Pinsonnault - Cultivateur

Saint-Constant:
    Etienne Languedoc - Cultivateur
    Moyse Longtin, fils de Jacques - Cultivateur

Saint-Philippe:
    Pascal Pinsonnault - Cultivateur

Saint-Edouard:
    René Pinsonnault - Cultivateur
    Théophile Robert - Cultivateur

Saint-Vincent-de-Paul:
    Jérémie Rochon - Machiniste

Alburg, Vermont:
    Benjamin Mott - Cultivateur


Ces hommes laissent derrière eux 42 épouses et 202 enfants. À bord du Buffalo, ils sont déshabillés, rasés, lavés à la grosse brosse, comme du bétail. Le voyage est immensément long et bien pénible. Ils se videront les tripes lors de violentes tempêtes, subiront les sévices et les humiliations de l’équipage, vivront même une mutinerie ratée. Après quelques mois en mer, la vermine les envahit, le scorbut en affaiblit plusieurs. Bien triste la vie du « Canadien errant »…


À l’époque, l’Australie est la colonie pénitentiaire de l’Empire britannique. En 50 ans, elle a reçu près de 68 000 prisonniers. Les Australiens avaient donc l’habitude de voir arriver des bateaux comme le Buffalo. Ce qui était rare, en revanche, c’était de recevoir des francophones catholiques. L’élite locale de Sidney, raconte l’historienne Beverly D. Boissery, aurait très mal réagi à ce nouvel « arrivage »…

En 1843, Édouard-Raymond Fabre est nommé trésorier de l’Association de la délivrance. Sa mission ? Amasser des fonds qui permettront aux déportés de revenir chez eux. Il se donne corps et âme à cette noble tâche. Grâce aux souscriptions publiques qu’il organise, ces déportés retrouvent leurs femmes et leurs enfants. En 1848, le dernier sera revenu au bercail.
(texte: http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/sept/25.htm )


Des 58 exilés du départ, un s'y établit définitivement (Marceau) et deux sont morts (Gabriel Ignace Chèvrefils et Louis Dumouchel) " ils ne relevèrent pas de leurs maladies; tous deux sont morts sur la terre étrangère. " (Prieur, 1884, 159). Les patriotes déportés ont laissé leur trace en Australie puisqu'on retrouve dans le région de Longbottom et de Sydney, Marceau road. De plus, les baies de la région portent des noms comme France Bay, Exile Bay et Canada Bay et un monument est érigé en leur honneur. Ce dernier fut érigé en 1970 par le Premier ministre du Canada de l'époque soit Pierre-Elliot Trudeau. Finalement, les déportés canadiens ont inspiré divers ouvrages australiens. 


5 commentaires:

  1. Bravo à nos patriotes pour leur courage .Paix et Amour en vos cœurs.

    RépondreEffacer
  2. Réponses
    1. Je suis présentement à Sydney Australie pour retracer l'histoire de mes ancêtres patriotes de Ste.-Martine de Chateaugay Joseph Dumouchel Louis Dumouchel .Janvier 2019

      Effacer
    2. Je suis moi aussi une descendante de Louis Dumouchel

      Effacer
  3. Je suis moi aussi descendante de Louis Dumouchel

    Annie villeneuve

    RépondreEffacer

Musique de .exe

Enfin un projet de loi sur la laïcité de l'État!

Dimanche 31 mars 2019
Jeudi dernier, le gouvernement a déposé
un projet de loi sur la laïcité de l’État.
Je dis : enfin!
C’est un débat qui dure depuis plus de 10 ans.
Il est temps qu’un gouvernement mette en place
des règles claires pour tout le monde!

Ensemble

Bleu Sauvage (version ludique)

Les patriotes de Chénier

Les patriotes de Chénier sont un regroupement militant
composé d'indépendantistes voués à la défense
des intérêts du peuple québécois.
Nous avons à cœur la mémoire des patriotes de 1837-1838.

Pièce d'identité - Nathalie Lessard


Bref survol de la lutte des Québécois pour leur indépendance sur une chanson interprétée et écrite par Nathalie Lessard et un arrangement musical de François Thibault. et un extrait audio du film « 15 février 1839 » de Pierre Falardeau.

La véritable histoire de "Vive le Québec libre" de De Gaulle

Le temps des bouffons (documentaire de Pierre Falardeau 1985)

Finalisé plusieurs années après son tournage en 1985, le film utilise le banquet de fête du 200e anniversaire du Beaver Club, se déroulant à l'hôtel Reine Elizabeth, pour dénoncer le régime colonialiste qui, depuis la défaite des plaines d’Abraham, est imposé au peuple québécois par le conquérant anglais.

Radio infocité - Branchée sur l'Actualité

https://radioinfocite.com/