Vendredi 6 novembre 1837 : Affrontement à Montréal entre Les Fils de la Liberté et les membres du Doric Club. Des maisons de Patriotes connus sont saccagées.
Les esprits sont donc gonflés à bloc à la suite de la tenue de l'assemblée des Six Comtés tenue à Saint-Charles le 23 octobre 1837, parallèlement à celle présidée par Peter McGill sur la Place-d'Armes à Montréal. C'est dans ce contexte bouillant, comme à tous les premiers lundis de chaque mois, que les Fils de la liberté planifient de s'assembler le 6 novembre. L'affrontement était inévitable puisque la veille, le Montreal Herald appelait les loyaux à se rassembler le lendemain (6 novembre) sur la Place-d'Armes afin de « tuer la rébellion dans l'oeuf ». Les jeunes patriotes se réunissent néanmoins à l'auberge Bonnacina de Montréal, située sur la rue Notre-Dame. Devant 500 à 600 personnes, l'assemblée adopte douze résolutions. Plusieurs orateurs s'y succèdent, dont Amury Girod, Edmund B. O'Callaghan, et Édouard-Étienne Rodier. Les discussions se tiennent dans la cour de l'auberge qui donne sur la rue Saint-Jacques – la « rue du sang » (en référence à l'élection du 21 mai 1832) – où se trouve déjà quelques-uns de leurs adversaires. À leur sortie, les Fils de la liberté mettent rapidement leurs opposants en fuite. C'est d'ailleurs à son retour chez lui que Brown est durement assailli par quelques bureaucrates. Il est blessé à un oeil tandis que De Lorimier reçoit une balle à une cuisse. D'autres échauffourées du genre se déroulent un peu partout dans les rues de Montréal. Sur la rue Sainte-Thérèse, les bureaux du Vindicator sont saccagés.
À la suite de l'escarmouche du 6 novembre 1837, on dénombre une douzaine d'arrestations dont André Ouimet et George de Boucherville. Avec ce « début » de rébellion ouverte, ou de guerre civile, Colborne ordonne entre autre au 24e Régiment de quitter Kingston et de prendre quartier à Carillon, à l'extrême ouest du comté des Deux-Montagnes.
texte : La rébellion de 1837 à Saint-Eustache
liens : Émeute à Montréal : un bras de fer tombé dans l’oubli
6 novembre 1837 - Assemblée des Fils de la Liberté
Mardi 10 novembre 1837 : Premier échange de coups de feu a lieu à Saint-Jean-sur-Richelieu. Un détachement de cavalerie se dirige vers Saint-Jean, les Patriotes tirent quelques coups et se retirent.
Lundi 16 novembre 1837 : Le gouvernement émet 26 mandats d’arrêt pour crime de haute trahison, des chefs Patriotes sont arrêtés, mais Louis-Joseph Papineau réussit à se rendre aux États-Unis.
Jeudi 19 novembre 1837 : Les autorités militaires décident de fermer les portes de la ville de Québec à huit heures du soir.
Dimanche 22 et lundi 23 novembre 1837 : Les Patriotes remportent la bataille de Saint-Denis contre six compagnies d’infanterie commandées par Gore.
Mercredi 25 novembre 1837 : Les Patriotes sont défaits à la bataille de Saint-Charles par les troupes du Lieutenant-colonel George Augustin Wetherall.
Lundi 30 novembre 1837 : Les Patriotes occupent Saint-Eustache.
Les esprits sont donc gonflés à bloc à la suite de la tenue de l'assemblée des Six Comtés tenue à Saint-Charles le 23 octobre 1837, parallèlement à celle présidée par Peter McGill sur la Place-d'Armes à Montréal. C'est dans ce contexte bouillant, comme à tous les premiers lundis de chaque mois, que les Fils de la liberté planifient de s'assembler le 6 novembre. L'affrontement était inévitable puisque la veille, le Montreal Herald appelait les loyaux à se rassembler le lendemain (6 novembre) sur la Place-d'Armes afin de « tuer la rébellion dans l'oeuf ». Les jeunes patriotes se réunissent néanmoins à l'auberge Bonnacina de Montréal, située sur la rue Notre-Dame. Devant 500 à 600 personnes, l'assemblée adopte douze résolutions. Plusieurs orateurs s'y succèdent, dont Amury Girod, Edmund B. O'Callaghan, et Édouard-Étienne Rodier. Les discussions se tiennent dans la cour de l'auberge qui donne sur la rue Saint-Jacques – la « rue du sang » (en référence à l'élection du 21 mai 1832) – où se trouve déjà quelques-uns de leurs adversaires. À leur sortie, les Fils de la liberté mettent rapidement leurs opposants en fuite. C'est d'ailleurs à son retour chez lui que Brown est durement assailli par quelques bureaucrates. Il est blessé à un oeil tandis que De Lorimier reçoit une balle à une cuisse. D'autres échauffourées du genre se déroulent un peu partout dans les rues de Montréal. Sur la rue Sainte-Thérèse, les bureaux du Vindicator sont saccagés.
À la suite de l'escarmouche du 6 novembre 1837, on dénombre une douzaine d'arrestations dont André Ouimet et George de Boucherville. Avec ce « début » de rébellion ouverte, ou de guerre civile, Colborne ordonne entre autre au 24e Régiment de quitter Kingston et de prendre quartier à Carillon, à l'extrême ouest du comté des Deux-Montagnes.
texte : La rébellion de 1837 à Saint-Eustache
liens : Émeute à Montréal : un bras de fer tombé dans l’oubli
6 novembre 1837 - Assemblée des Fils de la Liberté
Mardi 10 novembre 1837 : Premier échange de coups de feu a lieu à Saint-Jean-sur-Richelieu. Un détachement de cavalerie se dirige vers Saint-Jean, les Patriotes tirent quelques coups et se retirent.
Lundi 16 novembre 1837 : Le gouvernement émet 26 mandats d’arrêt pour crime de haute trahison, des chefs Patriotes sont arrêtés, mais Louis-Joseph Papineau réussit à se rendre aux États-Unis.
Jeudi 19 novembre 1837 : Les autorités militaires décident de fermer les portes de la ville de Québec à huit heures du soir.
Dimanche 22 et lundi 23 novembre 1837 : Les Patriotes remportent la bataille de Saint-Denis contre six compagnies d’infanterie commandées par Gore.
Mercredi 25 novembre 1837 : Les Patriotes sont défaits à la bataille de Saint-Charles par les troupes du Lieutenant-colonel George Augustin Wetherall.
Lundi 30 novembre 1837 : Les Patriotes occupent Saint-Eustache.
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